La vie, c’est avant tout des rencontres. Encore plus quand on est musicien. En 2012, Jazzus proposait à Jean-Baptiste Berger d’être le représentant français du dispositif JazzPlaysEurope Laboratory, une aventure de plusieurs mois à la rencontre de musiciens venus de six autres pays. Quelques temps plus tard, il créait Cadillac Palace avec Jérôme Klein, batteur luxembourgeois croisé au cours de ce projet et le guitariste Seb Leibundguth.. Un disque, une belle presse, un prix au Tremplin jazz d’Avignon. Avignon, où il croise la route de Guillaume Séguron et Samuel Silvant – avec qui il monte un trio -, mais aussi celle du guitariste Rémi Charmasson ou de Bernard Jean.
Des rencontres avec soi-même également. « Un solo est une lecture unique, mais un soliste n’est jamais seul. Il se produit avec ses fantômes ses inspirations souvent paradoxales voire opposables. J’aime passer du temps à la discipline méticuleuse que m’imposent les instruments que je pratique (clarinettes et saxophones), comme une routine nourricière. C’est alors l’assemblage des timbres qui suscite la musique jouée. De cet isolement nécessaire surgit aujourd’hui l’envie de rendre apparent ce recueil de travail. »